Thursday, April 7, 2011

1:08

C'est pas une heure pour écrire. Et pourtant. La rue est calme, noire, et seul un lampadaire photogénique est posé une petite centaine de mètres plus loin, dans ce musée à ciel ouvert. Les étoiles m'avaient manqué. Le silence aussi, l'air frais du soir, ce vent simple et léger venu de nulle part pour aller on ne sait où. Les valises sortent de la voiture, et la lumière du portable qui éclaire les marches est surréaliste, pas à sa place, absurde comme un cachalot dans une stratosphère. Ici l'odeur n'a pas changé. Un parfum qui était déjà là quand ma première préoccupation était de charger les piles de la gameboy, et y sera toujours quand je pesterais contre mon pacemaker. Mais la nuit avance et une vie se pause. Pour l'instant c'est surtout une heure pour dormir, et éteindre ce foutu portable.

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